Dernières actualités avec #sommet en Alaska


Le Figaro
2 days ago
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EN DIRECT - Guerre en Ukraine : avant la rencontre Trump-Zelensky, les Européens se concertent sur le Donbass et le plan de paix
07:58 Donald Trump soutiendrait la proposition de Vladimir Poutine d'échanger le Donbass contre un gel d'une partie du front Le sommet en Alaska, qui était censé être crucial pour l'Ukraine et l'Europe, a offert au président russe un retour spectaculaire sur la scène internationale sans déboucher ni sur une pause dans les hostilités, encore moins sur de nouvelles sanctions visant la Russie. Le président américain soutient même une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l'est de l'Ukraine, a indiqué à l'AFP un responsable au courant d'échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens. Selon cette source anonyme, le président russe «demande dans les faits que l'Ukraine quitte le Donbass» et cède donc totalement ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l'est de l'Ukraine. Il propose par ailleurs un gel du front dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud). Quelques mois après avoir lancé son invasion de l'Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l'annexion de ces quatre régions ukrainiennes, même si ses troupes n'en contrôlent toujours aucune en totalité. Volodymyr Zelensky, qui a jusqu'ici rejeté toute concession territoriale, disant avoir les mains liées par la constitution ukrainienne, sera reçu lundi après-midi par Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. Se disant «reconnaissant de l'invitation», le président ukrainien a toutefois prévenu samedi soir que le refus d'un cessez-le-feu par Moscou «compliqu(ait) la situation».


La Presse
3 days ago
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Trump veut un accord de paix, Zelensky à Washington lundi
Le président américain Donald Trump a participé à un sommet en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine, le 15 août 2025. (Washington) Le président américain, Donald Trump, qui n'a pas réussi à obtenir un cessez-le-feu en Ukraine lors de son sommet en Alaska avec son homologue russe, Vladimir Poutine, réclame désormais un « accord de paix » pour mettre fin à trois ans et demi d'un conflit meurtrier. Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se sont rencontrés vendredi en Alaska pour discuter de la guerre en Ukraine ; Ils ne sont pas parvenus à un accord ; Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra à Washington lundi ; Les dirigeants européens affirment être prêts à travailler avec MM. Trump et Zelensky en vue d'un sommet trilatéral. M. Trump avait assuré vouloir obtenir un cessez-le-feu en Ukraine avant le sommet de vendredi annoncé comme décisif et à l'issue duquel les deux dirigeants n'ont rien dévoilé de leurs discussions. « Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l'Ukraine est d'aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas », a déclaré M. Trump sur son réseau Truth Social, une fois rentré à Washington. CAPTURE D'ÉCRAN DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP Il a également confirmé qu'il recevrait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi après-midi à la Maison-Blanche. « Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine », a ajouté Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite. M. Zelensky, qui n'avait pas été invité à Anchorage et souhaitait avant tout un accord de cessez-le-feu, comme les Européens, avait annoncé peu avant qu'il irait lundi rencontrer Donald Trump, et que celui-ci l'avait informé des « principaux points » de ses échanges avec M. Poutine. « Lundi, je rencontrerai le président Trump à Washington pour discuter de l'ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre », a indiqué M. Zelensky sur le réseau social X. « Je suis reconnaissant de l'invitation. Il est important que les Européens soient impliqués à chaque étape, afin d'apporter des garanties de sécurité fiables, aux côtés des États-Unis ». PHOTO RALF HIRSCHBERGER, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le président ukrainien Volodymyr Zelensky Au cours de son vol retour d'Anchorage, M. Trump a eu un « long appel » avec M. Zelensky, selon sa porte-parole. Le président américain s'est également entretenu avec des dirigeants de l'OTAN. Ont notamment participé à cet appel la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, selon une porte-parole de la Commission européenne. Une source diplomatique à Kyiv a indiqué que M. Trump, opposé à la demande de l'Ukraine de joindre l'OTAN, a évoqué lors de cet appel une proposition américaine sur l'octroi à Kyiv d'une garantie de sécurité similaire à celle de l'article 5 de l'Alliance, qui prévoit une défense mutuelle entre ses membres en cas d'attaque. « Nous n'y sommes pas » Dans un communiqué commun, les dirigeants européens ont affirmé être « prêts à travailler avec MM. Trump et Zelensky en vue d'un sommet trilatéral, avec le soutien de l'Europe », tout en maintenant la pression sur Moscou. « Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l'économie de guerre de la Russie, jusqu'à l'établissement d'une paix juste et durable », ont-ils déclaré. M. Macron a mis en garde contre « la propension » de la Russie « à ne pas tenir ses propres engagements » tandis que M. Starmer a estimé que « le chemin vers la paix en Ukraine ne pouvait être décidé sans » M. Zelensky. Avant de quitter Anchorage, le président américain s'était félicité d'une réunion « très productive » et Vladimir Poutine d'un entretien « constructif ». Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:08 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Donald Trump a assuré devant la presse qu'il restait « très peu » de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine. « L'un d'entre eux [ces points] est probablement le plus important », a-t-il ajouté, mais sans préciser lequel. « Nous n'y sommes pas, mais nous avons fait des progrès », a assuré le président des États-Unis. La guerre continue M. Trump, qui avait menacé la Russie de « conséquences très graves » si elle n'acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l'immédiat. « Vu comme cela s'est passé aujourd'hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant », a-t-il déclaré. M. Poutine, sur le même mode cordial, a dit espérer que « l'entente » trouvée en Alaska apporterait « la paix » en Ukraine. En Russie, ce sommet a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, un employé de musée, estime qu'il a suscité « l'espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent » sur le front. Les Ukrainiens semblaient en revanche sans illusions, telle Laryssa Melny, une pharmacienne de Kyiv, qui croit qu'il n'y aura « pas de paix » prochainement. « Je pense que c'est une belle victoire diplomatique pour Poutine », affirme de son côté Pavlo Nebroev, directeur d'un théâtre à Kharkiv. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:32 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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L'armée russe a ainsi lancé 85 drones et un missile sur l'Ukraine pendant la nuit, a affirmé Kyiv, assurant en avoir abattu 61, dans les régions de Soumy (Nord-Est), Donetsk (Est), Tcherniguiv (Nord) et Dnipropetrovsk (Centre-Est). Parallèlement, les forces du Kremlin ont revendiqué la prise de deux localités dans l'est de l'Ukraine.